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Sons & Psychédéliques: Pratiques anciennes pour créer l'Harmonie


Les anciens Égyptiens connaissaient le pouvoir acoustique des voyelles et croyaient que ces sons pouvaient générer des vibrations aux qualités curatives. De la même manière, la langue sanskrit identifie A-U et Mmmmh comme étant des sons primordiaux capables d'équilibrer et de pacifier nos émotions et notre état corporel tout entier. L'idée traditionnelle selon laquelle les grandes pyramides étaient des monuments funéraires est remise en cause depuis des décennies. Un nombre croissant de scientifiques pensent plutôt qu'il s'agissait d'"usines énergétiques" utilisées non seulement pour décrypter le mouvement des planètes et leur influence sur la Terre/nous, mais aussi pour générer de l'énergie dont les usages sont encore débattus. En substance, de nombreux monuments de la période mégalithique dans le monde (c'est-à-dire préhistorique - bien avant 3000 avant JC), semblent avoir eu une utilité beaucoup plus avancée et complexe que ce que l'histoire traditionnelle nous l'a appris a l'école et semblent avoir utilisé les fréquences sonores a des fins curatives mais aussi énergétiques.

Les chambres sonores de Saqqarah par exemple, ont une fréquence constante de 110-111 Hz. Les résultats d'IRM suggèrent qu'à exactement 111 Hz, le cerveau éteint le cortex pré-frontal, désactivant le centre du langage et passe temporairement de la dominance gauche à droite, responsable de l'intuition, de la créativité, du traitement holistique, induisant un état de méditation ou une transe. À Gizeh, il existe aussi des chambres sonores qui semblent avoir été utilisées à des fins curatives (voir la vidéo ci-dessous - "The Pyramid Code" - documentaire).

Les mégalithes de Stonehenge pourraient avoir été élevés pour augmenter l'annulation naturelle du son ou "Illusion Sonore" (2012 - Association américaine pour l'avancement des sciences). Et puis évidemment, il y a l'omniprésence de la Guérison par le Son dans toutes les cultures ancestrales : de l'Australie à l'Inde en passant par l'Amerique latine et les steppes d'Asie centrale: utilisation du chant, des gongs, des cloches et bols tibétains etc.

Thérapie Sonore:

Altération de l'esprit, expérience psychédélique ?

Nous savons que la guérison par le son altère nos perceptions et permet de jeter un coup d'œil dans notre 'inconscient par le fait même qu'elle nous plonge dans un état dit "Thêta", c'est-à-dire un état de ralenti de l'activité cérébrale. En conséquence, les patients qui s'y soumettent déclarent voir des couleurs, avoir des visions, être confrontés de manière vivante à leurs problèmes émotionnels. Comme lors d'une cérémonie de guérison Ayahuasca, le patient est à la fois présent (c'est-à-dire conscient de ce qui se passe) et ailleurs... J'ose rarement comparer l'expérience de guérison sonore à une expérience psychédélique quand je l'explique à un patient. Pourtant, une étude révolutionnaire menée par Helen Atasoy, Phd. à l'Université du NSW, à Sydney, trace un parallèle troublant et démontre que les deux pratiques fonctionne physiologiquement de la meme manière. Dans ce contexte, il est moins étonnant de constater que toutes les sociétés primitives utilisaient les deux pratiques en conjonction.


Atasoy, utilisant une nouvelle méthode appelée Décomposition Harmonique du Connectome, explique comment le cerveau communique à travers les harmoniques (une harmonique est un multiple de la note fondamentale - sa vibration la plus basse - émise par un objet - note : tout objet, animé ou non, vibre à une certaine fréquence). En 2018, Elle étudie comment le LSD affecte le cerveau et la conscience. J'ai déjà expliqué (ici) que malgré que nous nous pensons des êtres dependant fortement de notre vision, notre ouïe est 3 fois plus connectée nerveusement à notre cerveau et à nos organes que nos yeux.

"On pourrait soutenir qu'il n'y a pas d'autre forme d'expression plus efficace et percutante que l'art ancien de la musique"

Atasoy soutient que notre cerveau doit être comparé à un système de résonance plutôt qu'à un ordinateur. En bref, il s'agit de penser au cerveau comme à un orchestre jouant de la musique plutôt qu'à une calculatrice qui compilerait des chiffres. L'experience conclue que le cerveau utilise des harmoniques tous multiples du chiffre 9 et que le cerveau sous LSD affiche des harmoniques très complexes associées à des niveaux élevés de cognition.

L'étude utilise l'imagerie pour cartographier le cerveau en termes d'harmoniques, ce qui permet ensuite de déconstruire ce qui se passe dans le cerveau en termes de notes de musique et de résonance. Par exemple, les 9e, 18e et 27e harmoniques sont associés au sommeil profond et à la perte de conscience.

Atasoy conclue que les stimuli externes (musique) et internes (Psychédéliques) modifient les états vibratoires du cerveau pour réorganiser son activité. Tout cela à travers les principes de résonance et d'entraînement (expliqués ici).

Ceci est crucial dans la mesure où ça nous permet de prédire l'effet d'une fréquence sur notre propre activité, un peu comme s'il existait un cadre mathématique sous-jacent à tous les principes de notre biologie, une sorte de code harmonique. Les deux hémisphères du cerveau communiquent entre eux permettant un état de cohérence ou d'homéostasie. D'un état de stress (système sympathique), le cerveau peut se réaligner et déclencher le système parasympathique, ordonnant à son tour à tout le corps de se détendre et à la maladie de se résorber.

Dr Atasoy prouve non seulement que les psychédéliques donnent aux êtres humains, et de manière fiable, un accès à des vibrations cérébrales supérieures mais est de plus capable d'identifier les fréquences associées à des états spécifiques.

Utiliser la voix à travers des mantras ou des chants, écouter les chamanes, jouer des bols tibétains et les gongs (lorsqu'ils sont joués de manière harmonique bien sûr) permet au nerf vagal et donc à tout le corps de s'accorder également de manière harmonique.

Il semble que les civilisations anciennes que nous considérons comme non avancées aient beaucoup à nous apprendre.

A lire ou à voir:

The Pyramid Code

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